Avant d’appeler à la « responsabilité sanitaire et fiscale » et d’accuser les autres acteurs de désinformation ou de conflit d’intérêt, il serait sage que chacun respecte ces mêmes principes.
En relayant les propos d’articles sponsorisés par des associations militantes, les associations s’inscrivent précisément dans une démarche malhonnête de désinformation.
Plus grave encore, en jouant cette carte de la désinformation sur les alternatives et en cherchant par dogmatisme à exclure du débat les industriels qui proposent des solutions nouvelles, elles participent à enfermer les fumeurs dans la cigarette.
Car il ne faut pas s’y tromper. Les premières victimes de ceux qui saisissent avec cynisme la moindre occasion de condamner les innovations pour freiner leur reconnaissance sont et resteront les fumeurs. Si nous faisions preuve du même cynisme, nous pourrions poser sans détour la question de l’objectif réel poursuivi par ces associations.
Alors que l’enjeu majeur est de faire en sorte que les fumeurs abandonnent la cigarette, une question s’impose : Pourquoi refuser de considérer l’option des alternatives pour les fumeurs qui continuent de fumer ? Pourquoi un tel aveuglement ? La science mondiale et de nombreuses agences de santé publique s’accordent aujourd’hui pour reconnaitre que les alternatives comme le tabac à chauffer et la cigarette électronique permettent aux fumeurs adultes qui ne s’inscrivent pas dans une démarche de sevrage de la nicotine de sortir de la cigarette. Plus de 85 études indépendantes ont été menées sur notre dispositif de tabac à chauffer par des équipes de premier plan. La FDA et l’Institut Pasteur ont récemment conclu à une diminution significative des émissions de substances chimiques nocives et potentiellement nocives. C’est cette réalité qui doit servir de boussole. C’est ce cap qu’il faut privilégier.
Nous le répétons sans ambiguïté : la meilleure alternative à la cigarette est la cessation totale. Mais pour les fumeurs adultes qui ne s’inscrivent dans cette logique, et ils seront encore 1.1 milliard en 2025 d’après l’OMS1, il est urgent de proposer une politique de santé publique enrichie par le principe de réduction des risques. Dans de nombreux pays, les autorités sanitaires ont fait le choix de mettre en avant les alternatives pour aider les fumeurs à sortir de la cigarette. Prenons l’exemple du Royaume Uni, où la prévalence tabagique était comparable à la France il y a encore 15 ans. Aujourd’hui, elle n’est plus que de 12% contre 24% en France. Une baisse spectaculaire qui a été renforcée ces dernières années par les alternatives sans combustion et l’introduction de la réduction des risques dans les politiques de santé.
Quant aux bénéfices supposés d’une fiscalité galopante, ils sont désormais limités. Malgré des prix qui se sont envolés ces dernières années au point d’être aujourd’hui les plus élevés de l’Union Européenne, le taux de prévalence tabagique culmine toujours à 24% de fumeurs réguliers selon les derniers chiffres de Santé Publique France. Personne ne peut se satisfaire de ce chiffre et d’une politique de santé publique qui a manifestement montré ses limites.
Depuis dix ans, PMI a choisi l’innovation et une transformation en profondeur. Depuis dix ans PMI ne demande qu’à coconstruire le changement pour les fumeurs, main dans la main avec l’ensemble des parties prenantes. S’accrocher à de vieilles lunes, ressasser sans cesse le même disque rayé de « PMI essayant de faire son lobbying » pour enfermer l’entreprise dans une image obsolète de cigarettier cynique est injuste, passéiste et contreproductif. Malheureusement nous y sommes habitués. Mais si l’objectif des associations et des « anti » de tous bords est vraiment comme nous d’en finir avec la cigarette, il est temps qu’ils s’ouvrent à d’autres perspectives. Et qu’ils se posent une question : qu’en pensent les fumeurs ? Qu’en pensent tous ceux qui ont arrêté la cigarette grâce aux alternatives ?
1 Bilano V, Gilmour S, Moffiet T, d'Espaignet ET, Stevens GA, Commar A, Tuyl F, Hudson I, Shibuya K. (2015) Global trends and projections for tobacco use, 1990–2025: an analysis of smoking indicators from the WHO Comprehensive Information Systems for Tobacco Control. Lancet 385:966-76.
En relayant les propos d’articles sponsorisés par des associations militantes, les associations s’inscrivent précisément dans une démarche malhonnête de désinformation.
Plus grave encore, en jouant cette carte de la désinformation sur les alternatives et en cherchant par dogmatisme à exclure du débat les industriels qui proposent des solutions nouvelles, elles participent à enfermer les fumeurs dans la cigarette.
Car il ne faut pas s’y tromper. Les premières victimes de ceux qui saisissent avec cynisme la moindre occasion de condamner les innovations pour freiner leur reconnaissance sont et resteront les fumeurs. Si nous faisions preuve du même cynisme, nous pourrions poser sans détour la question de l’objectif réel poursuivi par ces associations.
Alors que l’enjeu majeur est de faire en sorte que les fumeurs abandonnent la cigarette, une question s’impose : Pourquoi refuser de considérer l’option des alternatives pour les fumeurs qui continuent de fumer ? Pourquoi un tel aveuglement ? La science mondiale et de nombreuses agences de santé publique s’accordent aujourd’hui pour reconnaitre que les alternatives comme le tabac à chauffer et la cigarette électronique permettent aux fumeurs adultes qui ne s’inscrivent pas dans une démarche de sevrage de la nicotine de sortir de la cigarette. Plus de 85 études indépendantes ont été menées sur notre dispositif de tabac à chauffer par des équipes de premier plan. La FDA et l’Institut Pasteur ont récemment conclu à une diminution significative des émissions de substances chimiques nocives et potentiellement nocives. C’est cette réalité qui doit servir de boussole. C’est ce cap qu’il faut privilégier.
Nous le répétons sans ambiguïté : la meilleure alternative à la cigarette est la cessation totale. Mais pour les fumeurs adultes qui ne s’inscrivent dans cette logique, et ils seront encore 1.1 milliard en 2025 d’après l’OMS1, il est urgent de proposer une politique de santé publique enrichie par le principe de réduction des risques. Dans de nombreux pays, les autorités sanitaires ont fait le choix de mettre en avant les alternatives pour aider les fumeurs à sortir de la cigarette. Prenons l’exemple du Royaume Uni, où la prévalence tabagique était comparable à la France il y a encore 15 ans. Aujourd’hui, elle n’est plus que de 12% contre 24% en France. Une baisse spectaculaire qui a été renforcée ces dernières années par les alternatives sans combustion et l’introduction de la réduction des risques dans les politiques de santé.
Quant aux bénéfices supposés d’une fiscalité galopante, ils sont désormais limités. Malgré des prix qui se sont envolés ces dernières années au point d’être aujourd’hui les plus élevés de l’Union Européenne, le taux de prévalence tabagique culmine toujours à 24% de fumeurs réguliers selon les derniers chiffres de Santé Publique France. Personne ne peut se satisfaire de ce chiffre et d’une politique de santé publique qui a manifestement montré ses limites.
Depuis dix ans, PMI a choisi l’innovation et une transformation en profondeur. Depuis dix ans PMI ne demande qu’à coconstruire le changement pour les fumeurs, main dans la main avec l’ensemble des parties prenantes. S’accrocher à de vieilles lunes, ressasser sans cesse le même disque rayé de « PMI essayant de faire son lobbying » pour enfermer l’entreprise dans une image obsolète de cigarettier cynique est injuste, passéiste et contreproductif. Malheureusement nous y sommes habitués. Mais si l’objectif des associations et des « anti » de tous bords est vraiment comme nous d’en finir avec la cigarette, il est temps qu’ils s’ouvrent à d’autres perspectives. Et qu’ils se posent une question : qu’en pensent les fumeurs ? Qu’en pensent tous ceux qui ont arrêté la cigarette grâce aux alternatives ?
1 Bilano V, Gilmour S, Moffiet T, d'Espaignet ET, Stevens GA, Commar A, Tuyl F, Hudson I, Shibuya K. (2015) Global trends and projections for tobacco use, 1990–2025: an analysis of smoking indicators from the WHO Comprehensive Information Systems for Tobacco Control. Lancet 385:966-76.